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Jean-Noël Spitzer prolonge au RC Vannes jusqu’en 2028 !

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6 novembre 2024

Le Rugby Club Vannes est heureux d’officialiser la prolongation de son manager du groupe professionnel, Jean-Noël Spitzer, pour les trois prochaines saisons, jusqu’en 2028.

À la tête du RC Vannes depuis presque 20 ans, Jean-Noël Spitzer l’a amené de la Fédérale 2 au Top 14. Une première dans l’histoire pour un club breton. Du monde amateur à l’élite de son sport, une trajectoire presque unique dans le sport de haut niveau qui lui a notamment valu d’être reconnu par ses pairs en étant élu meilleur staff de Pro D2 la saison dernière.

Olivier Cloarec, président du Rugby Club Vannes et Olivier Rome, vice-président du Rugby Club Vannes : « Nous sommes très heureux et fier de la prolongation de Jean-Noël Spitzer qui s’inscrit dans un objectif durable de performance. Pour différentes raisons et malgré de nombreuses sollicitations, son choix s’est porté sur le projet vannetais et les nombreux défis qui nous attendent. Nous ne pouvons que nous en réjouir. Avec lui, accompagnés de l’ensemble des joueurs, des salariés du clubs, de nos supporters et partenaires, nous avons vécu de grandes émotions collectives à jamais gravées dans nos cÅ“urs. Nous en vivrons beaucoup d’autres lors de ces trois prochaines saisons. Ensemble, nous allons poursuivre la structuration du Rugby Club Vannes avec l’ambition de pérenniser le club, et avec lui toute la Bretagne, au sein de l’élite du rugby français. »


Jean-Noël, malgré plusieurs sollicitations, tu as fait le choix de poursuivre ton aventure avec le RC Vannes, toi qui as déjà presque tout connu ici. Nous imaginons que ce choix a été murement réfléchi ? 

J’ai le sentiment que le club continue, encore et toujours, de grandir et de progresser notamment au travers de la modification de sa gouvernance. Les projets d’évolutions sont nombreux et cela est stimulant au quotidien. Dans ces projets d’évolutions, je pense, notamment, à ceux prévus au Stade de la Rabine. C’est un enjeu majeur pour la structuration du club et nous sentons que les signaux sont positifs de la part de nos partenaires institutionnels, avec en premier lieu la ville de Vannes, et de nos partenaires privés. C’est une caractéristique forte de notre club et de son projet, nous ne dépendons pas d’un unique mécène. Nous sentons un réel élan collectif derrière nous. Sentir que le club ne stagne pas, qu’il progresse et qu’il est toujours tourné vers l’avenir a été élément important dans ma décision. Aussi, même si je souhaite réaffirmer que nous allons nous battre sans relâche pour aller chercher notre maintien, je peux vous assurer qu’avec l’ensemble de mon groupe nous avons la conviction que nous pouvons le faire. J’ai aussi pleinement conscience que, pour un promu comme nous, la redescente en Pro D2 est une probabilité. Le RC Vannes c’est mon club, j’y suis fortement attaché, et moralement je ne me sentais pas de partir après une potentielle descente, cela a pesé dans mon choix.

Quelle est ta vision et ton ambition sur ces trois prochaines saisons ?

Le club doit se fixer l’objectif de s’installer en Top 14, c’est l’objectif que nous devons tous nous fixer collectivement. Plusieurs facteurs font que l’accession de cette année n’a pas pu être bien anticipée de manière optimale et je crois que les dirigeants en ont pleinement conscience et veulent remédier à cela. Nous voulons avoir la capacité d’exister en Top 14 et de pérenniser le Rugby Club Vannes dans l’élite du rugby français et nous y mettrons toute l’énergie nécessaire. Que cela passe par une redescente ou non.

En tant que manager du groupe professionnel, tu as forcément un regard avisé sur notre formation ? C’est un aussi un élément important pour l’évolution du club ?

Oui, je pense que nous devons pouvoir offrir aux jeunes de notre territoire la possibilité d’accéder au monde professionnel. C’est une de nos missions. Aujourd’hui, la formation des jeunes joueurs est un milieu extrêmement concurrentiel, certainement beaucoup trop, mais ce n’est pas nous qui écrivons les règlements. Pour autant, nous avons quelques jeunes en catégorie Crabos, notamment à l’arrière, qui sont pleins de potentiels et nous devons sans doute renforcer notre politique de détection sur les avants. Mais la clé reste la même, pour amener les jeunes à évoluer et progresser il faut accepter le parti pris de les faire jouer avec le risque que cela comporte mais c’est ce que nous faisons à Vannes.

On le sait, tu es aussi très attaché à la Bretagne, à sa culture et à son identité. Cela a pesé dans ton choix ?

Oui, cela a énormément pesé. C’est un choix fort parce que j’ai 50 ans et j’aurais pu prendre une décision plus individuelle mais voilà il y a aussi ce choix très affectif de rester en Bretagne, ici à Vannes.

Un dernier mot pour nos supporters ?

Nous ne sommes qu’au tiers du championnat et au classement britannique nous sommes au même niveau que Pau. Nous sommes dans la bataille, nous ne sommes pas décrochés, nous sommes là où nous espérions être. La seule réelle déception, est cette seconde mi-temps face au Racing mais la clé pour nous reste notre capacité à progresser collectivement et individuellement. Nous devons être meilleurs de mois en mois en sachant, qu’à partir de maintenant, nous allons recevoir à la Rabine les équipes qui sont juste devant nous au classement. Nous devons tout faire pour rester dans la bataille jusqu’au bout.